à Pied, Alpins et Mécanisés

Sergent Maxime Blasco du 7e bataillon de chasseurs alpins

Maxime BLASCO : un hommage national sobre et émouvant.

Un hommage national que la famille voulait très sobre et qui s’est donc tenu, une fois n’est pas coutume, sans prise de parole. Maxime a été élevé au grade de sergent à titre posthume et fait officier de la Légion d’honneur.

« Sergent Blasco, je vous fais officier de la Légion d’honneur. » C’est avec ces mots qu’Emmanuel Macron s’est approché du cercueil du Sergent Maxime Blasco, sur lesquel il a posé ses mains, mercredi 29 septembre, lors d’une cérémonie d’hommage national à ce militaire de 34 ans. Ce dernier est mort au Mali, au cours d’une opération conduite par la force Barkhane, et a été nommé sergent à titre posthume. La cérémonie, sobre, s’est déroulée aux Invalides en présence de sa famille, dont son enfant de 8 ans.

Un hommage national a été rendu à Maxime Blasco, tué en opération au Mali, à l’Hôtel des Invalides, où il a été élevé au grade de sergent à titre posthume et fait officier de la légion d’honneur en présence de sa famille et de plusieurs membres du gouvernement.

Le sergent Maxime Blasco, tué en opération au Mali, a été fait mercredi officier de la légion d’honneur à titre posthume par Emmanuel Macron, lors d’une cérémonie très sobre aux Invalides devant la famille du chasseur alpin. Le président s’est approché du cercueil du militaire, sur lequel il a posé ses mains, avant de prononcer : “Sergent Blasco, je vous fais officier de la légion d’honneur.” La famille du soldat assistait à la cérémonie, dont son enfant de 8 ans, qui portait la tarte (le béret, NDLR) des chasseurs alpins, l’unité d’appartenance du défunt.

La dépouille de Maxime Blasco, âgé de 34 ans, avait précédemment traversé le pont Alexandre III dans un fourgon mortuaire précédé d’une escorte de gendarmerie, alors que les militaires sur les côtés étaient au garde à vous et que d’autres, dans la foule, applaudissaient. Le Premier ministre Jean Castex et de nombreux membres du gouvernement étaient présents aux Invalides. Mardi, l’Assemblée nationale a observé une minute de silence en sa mémoire.

Maxime Blasco, un héros français

Le caporal-chef Blasco, nommé sergent à titre posthume, a été tué au cours d’une opération de reconnaissance et de harcèlement conduite par la force antijihadiste Barkhane dans la région de Gossi, à proximité de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso. Il laisse un enfant et une compagne, Alexandra, qui a confié au Parisien son souhait d’épouser Maxime Blasco à titre posthume.

Plusieurs fois décoré, Maxime Blasco avait reçu en juin la médaille militaire “pour la valeur exceptionnelle de ses services”. “C’était quelqu’un qui avait un parcours opérationnel exceptionnel”, selon le colonel Pascal Ianni, porte-parole des armées. En 2019, il avait sauvé la vie à deux de ses camarades après le crash de leur hélicoptère Gazelle. Grièvement blessé, notamment avec de multiples fractures vertébrales, il avait réussi à les extraire sur une cinquantaine de mètres avant de les installer “de façon un peu artisanale sur les patins” d’un hélicoptère Tigre pour les extraire de la zone de combat, selon l’état-major.

Son décès porte à 52 le nombre de soldats français tués au combat au Sahel depuis 2013. Jeudi, un autre hommage lui sera rendu à Varces (Isère) par ses frères d’armes du 7e bataillon de chasseurs alpins.

Jeudi 30 septembre, un autre hommage lui sera rendu à Varces (Isère) par ses frères d’armes du 7e bataillon de chasseurs alpins.

 

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